Vers les carrières souterraines de Saint Maximin.
La carrière de la ligne a été mise à jour quand la ligne Creil Paris fut ouverte, la SNCF avec les carriers de l'époque de 1855 à 1859 ont creusé ce passage pour que les trains passent par Chantilly une ligne plus directe. et les grandes carrières du village se sont raccordées, CIVET POMMIER / FEVRE / OUACHEE CORPECHOT. La première 1ère ligne de train pour Paris passait par Persan Beaumont en 1845. L'accès aux deux carrières Fèvre après le pont de l'économat existe toujours même si les deux carrières disparaissent. Le puits qui donnait dans la carrière Parrain, ne permet plus d'y accéder, un éffondrement l'a isolé. Un autre accès assez difficile à la carrière des Caspernets, n'est plus possible. La carrière des Caspernets rejoignait la carrière Parrain par un tunnel sous la voie ferrée, bouché par la suite par la SNCF, le ciment c'est écoulé dans les galeries. Il était possible de s'engager très loin dedans, de rejoindre le puits de la Cité Péri mais les effondrements ne le permettent plus. La champignonnière Gandrille employait beaucoup de personnes du village. Le tunnel qui passait sous la forge ou travaillaient Leroux et la Souris débouchait dans la première carrière CIVET . Les baraquements de la cité G/ Péri, j'ai vécu là mes plus belles années, ce n'était pas le grand luxe l'hiver il faisait froid et l'été bien trop chaud. Il y avait une très bonne ambiance, beaucoup de femmes travaillaient au château Civet. La fête du pays était sur la place de l'église, sous les tilleuls. Jusqu'en 1968 il y avait du monde dans les carrières, après les gens sont partis en usines. Jean passait sur sa superbe moto une 175 motobécane, mon père avait une 125 latérale avec le passage des vitesses à la main. C'était une autre époque.