Deux jours à St Maximin, place de l'église . Quand je rencontre un ancien nous parlons des baraquements ou nous habitions. Cinq endroits ou nous habitions après la guerre. la cité Gabriel Péri / la cité Maurice Dubois / La Poterne / Un route de Gouvieux en face de Mémène / Et le dernier celui de Maria face à l'entrée Fèvre. les trottoirs sont toujours là le puits également. Entre la Carrière des Casse Pernets et Civet Pommier .Toutes ces carrière se rejoignaient. La carrière des casse Pernets et la carrière Parrain par un tunnel sous la voie ferrée, qu'il a fallu bouché. Tout le monde regrette ces moments là, j'ai un doute tout de même, je me souviens du froid qu'il faisait dans nos chambres, ma mère passait un coup de fer à repasser et nous mettait une brique chaude entourée d'un journal.Le charbonnier Mr Dubuis nous livrait du charbon pour la cuisinière mais il fallait faire attention de ne pas trop dépenser, c'était une autre époque .Ce n'était pas la peine de chercher la douche,la toilette complète se faisait une fois par semaine. Les WC étaient dans le garage, un simple trou. Dans la cité ce n'était pas toujours calme, le soir certaient étaient alcoolisés, ça chauffait. Le bruit sur les tôles causés par les chats, certains parlaient des Martiens. La fète du pays devant l'église, et le Château Civet, Pissinier animait le bal devant le Château, quelque fois il y avait de la bagarre. A la buvette c'était pareil souvent çà chauffait. Je me souviens de la course des garçons de café, nous partions de la Poterne et l'arrivée était devant la Mairie qui se trouvait à côté de l'église. Qui se souvient du Mât de Cocagne qu'il y avait devant chez ma tante, tous les commerçants de St Max avaient donné quelque chose. La zone commerciale de Cora n'existait pas, de St Maximin à Creil, ce ne sont que des champs. Beaucoup de monde dans les champs pour ramasser les pomme de terre " les patates " et les petits poix. Les grandes familles étaient là, beaucoup de monde pour le glanage, j'y allais avec un ancien landau ou j'arrivai à le remplir, pas facile de le ramener quand on a 14 ans. Les grandes familles étaient nombreuses, elles étaient là pour vendre les Jonquilles et le Muguet sur le bord des routes. La veille elles étaient là pour les cueillir, chacun avait son endroit secret. Certaient allaient au golf de Vineuil pour porter les sacs des gens aisés. C'était une autre époque, de St max à Creil il y avait des pommiers, pas encore beaucoup de voitures.