Visite de la carrière Souterraine Ouachée INERIS et MP

6 octobre 2009

Visite de la carrière Souterraine Ouachée INERIS et MP

Nous sommes guidés par Frédéric, un responsable de Ouachée/ Lecieux. Cette carrière n' a plus de secret pour lui. Marie est là pour l' INERIS, elle est attentive à tout ce qu'il dit. En sous sol le GPS ne passe pas, elle prend des notes . Elle fera coïncider, celles ci avec les points GPS pris en surface. Lourde tâche, mais elle est organisée. Mélanie de la Maison de la Pierre participe, c'est un travail d'équipe. J'ai demandé mon ami Yann de venir, cette carrière il la connait. Il en a fait la topographie complète. Il sait à tout moment ou nous nous trouvons, chaque puits, c'est un bon. Sur la grande table de la Maison de la Pierre, il a étalé ses cartes. C'est du fait main, manque pas un pilier, les galeries, les endroits dangereux, tout y est. Il peut rester des heures en sous sol, avec son ami Nicolas. Ce qu'il réalise, c'est un travail de professionnel. Pour terminer, Frédéric nous emmène dans le bois derrière " la Poterne " dessous c'est Chapotelle. Il y a de magnifiques Fontis tombés il y a bien longtemps, et d'autres en cours. Frédéric nous quitte, nous rentrons. Direction la Poterne " les Maisons troglodytes ", une cave qui est maintenant fermée. Yann connait une entrée, ou il y a 5 caves, je ne la connaissais pas . Elle a été utilisée en champignonnière. Elle est fermée par quelques Fontis, donnait sur Chapotelle . Pour finir la journée nous revenons vers la carrière des Caspernets, la cavité oubliée qui rejoignait la grande galerie qui mène chez Gandrille. Pour s'y glisser, faut être un peu fou. Le puits d'aération de la Carrière Parrain, le long de la ligne. Pour l'anecdote : Je me souviens, c'était les années 50/60. J'habitais la Cité G Péri, les baraquement de l'après guerre, devant le Château Civet. Sous une partie de la cité, il y avait une champignonnière, deux cheminées fûmaient l'hiver. Une autre cheminée donnait dans la cour d'Etiennette" le chat de Raymonde est tombé dedans ". Un jour, il y a eu un effondrement, sans gravité. La carrière est toujours là, en mauvais état. Il y a quelques années, j'arrivais encore à m'y glisser en rampant. Ce n'est plus possible, çà tombe de partout . J'ai emmené Marie et Mélanie, la flèche à la bombe que j'avais faite est toujours là. C'est à cette époque, que Jean passait avec sa Motobécane 350 cm3, dans la rue principale. Quelques photos et Diaporama dans l'album : " l'INERIS chez Ouachée "